Le match : 2-2
Tottenham s'est montré très faible aux deux extrémités du terrain en première période. Les Spurs auraient dû être menés 2-0 dès la 33e minute, lorsque Pükki est allé marquer après un ballon perdu par Aurier, mais le VAR les a sauvés. Pas de tout, quand même : le 3-4-1-2 imaginé par José Mourinho n'a absolument rien donné de bon, et le premier but de Norwich, signé Vrancic (1-0, 18e), a résumé les manquements de Tottenham, puisque Foyth a perdu un duel, au départ, avant qu'Alderweireld n'oublie de sortir sur le milieu de terrain bosniaque. Un peu avant, Gazzaniga avait dû sauver les siens devant Stiepermann après une mésentente Ndombele-Eriksen (10e). Les Spurs ont eu une seule occasion, de fait, en première période, sur un long ballon d'Alli vers Kane (16e).
Au repos, Mourinho est repassé à quatre derrière, remplaçant Foyth et Vertonghen par Lucas et Sanchez, et Tottenham a nettement dominé. Mais les Spurs sont parvenus à encaisser un but alors que Norwich n'a pas tiré une seule fois de toute la seconde période, lorsque Aurier a dévié dans son but une interception d'Alderweireld (2-1, 61e). Eriksen avait égalisé sur coup franc direct un peu plus tôt (1-1, 55e), et c'est un autre coup de pied arrêté qui a sauvé Tottenham de la défaite, un penalty controversé, accordé à Kane et transformé par lui-même (2-2, 83e) sans que le ralenti n'établisse la réalité de la faute.
Le fait : le VAR fait encore des siennes
La manière dont les arbitres de Premier League utilisent le VAR va continuer à faire couler de l'encre. Ils continuent, en effet, de ne jamais se déplacer pour vérifier les images eux-mêmes. Quant aux infographes qui dessinent les lignes de hors-jeu, ils continuent de jouer avec les pointillés et les couleurs. Mais il faut dire la vérité : on ne comprend absolument pas ce qu'ils font, parfois.
Cela a été le cas, encore, sur le but du 2-0 refusé à Pukki, dont l'ensemble du corps était nettement couvert par Alderweireld, mais dont l'épaule semblait sur la même ligne que l'épaule du Belge. N'importe qui de raisonnable aurait conclu que les deux joueurs étaient sur la même ligne et que le but était valable. Mais le VAR n'accepte pas l'idée que deux joueurs soient sur la même ligne, et a tranché en faveur de Tottenham. Même avec la ligne continue et le pointillé, on n'a toujours pas compris pourquoi.