Les funérailles de l’homme d’affaires et dirigeant politique Éric Jean-Baptiste ont été chantées, lundi, à l’église St-Pierre de Pétion-Ville. Des parents, des amis, des dirigeants et des membres du RDNP, des représentants de la classe politique et des membres du secteur privé des affaires, ont rendu un ultime hommage au défunt.
En effet, parents amis et anciens collaborateurs du parti politique Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP) ont, pour une dernière fois, rendu un hommage à l’homme politique et homme d’affaires Éric Jean Baptiste lâchement assassiné dans la nuit du 29 octobre dernier, dans les hauteurs de Pétion –Ville à Laboule 12 en compagnie de son agent de sécurité.
En la circonstance, et autour du linceul du Père éternel loto, son épouse a salué la mémoire d’un mari responsable, d’un homme d'affaires avisé et philanthrope, d’un homme politique qui militait en vue de permettre au pays de prendre une nouvelle direction.
La veuve d’Éric Jean Baptiste, dans sa prise de parole, est revenue sur la tragédie de ce soir qui a vu partir son époux pour l’Orient éternel. Elle a fait l’éloge d’un homme courageux et qui avait un sens du devoir accompli, envers les siens et envers ses amis.
De son côté, le second fils de l’homme d’affaires, Gutenberg Jean-Baptiste, a promis de poursuivre la voie tracée par son père, surtout l’achèvement des locaux du campus de la Faculté de droit et des sciences économiques dans le Sud-Est, à Jacmel. Construction initiée par son feu père Éric Jean Baptiste en faveur de la communauté de ce département.
En outre, son unique fille, dévastée par la disparition tragique de son père, en a profité pour lancer un appel à l'unité entre les Haïtiens.
L’orpheline de père, de l’homme politique, et de celui qui s’est aussi illustré comme un mécène à travers la fondation qui porte son nom, a salué le parcours de cet homme, indiquant que ce dernier avait fait œuvre qui vaille afin de réunir les Haïtiens autour d’un compromis politique qui pourrait nous aider à sortir de ce bourbier.
Elle souligne que le secrétaire général du RDNP nourrissait de très grandes ambitions sociopolitiques et économiques pour le pays, et que sa mort représentait un grand coup pour la classe politique haïtienne.
Enfin, après plus de trois heures de messe, dans une église presque remplie, où des centaines de personnes étaient aussi massées devant l’église pour un dernier hommage à celui qui avait tenu la dragée haute aux Casques bleus de l’ONU après l’introduction du choléra en Haïti par les soldats népalais, familles et amis ont pris la direction d’un cimetière pour l’inhumation.
Gerard H. Resil
