Le Canada lance une campagne mondiale pour répondre aux besoins éducatifs des enfants et des jeunes réfugiés et déplacés

Communiqué de presse

Le 8 février 2021 – Ottawa (Ontario) – Affaires mondiales Canada

La pandémie de COVID-19 a perturbé l’éducation de 9 apprenants sur 10 dans le monde. Des millions d’entre eux sont des enfants vivant dans des pays confrontés à une crise humanitaire. Les répercussions sont particulièrement graves pour les réfugiés, ainsi que les autres enfants et jeunes déplacés de force, en particulier les filles, qui courent le plus grand risque d’être laissées pour compte.

Aujourd’hui, la ministre du Développement international, l’honorable Karina Gould a annoncé le lancement de la campagne Ensemble pour l’apprentissage, un effort international ciblé de trois ans visant à promouvoir une éducation de qualité et l’apprentissage tout au long de la vie pour les réfugiés, pour les enfants déplacés de force, ainsi que pour les enfants et les jeunes des communautés d’accueil.

La ministre Gould a également lancé le Conseil d’éducation des réfugiés, une initiative clé de cette campagne. Ce conseil est composé de défenseurs des jeunes, de femmes, d’enseignants, de parents et de leaders communautaires qui vivent en tant que réfugiés ou personnes déplacées de force, ou qui vivent dans des communautés qui les accueillent. Leurs connaissances et leur expérience permettront de concevoir des solutions et des approches pour répondre aux besoins en matière d’éducation.

La campagne Ensemble pour l’apprentissage se concentrera sur quatre secteurs clés : la mise en œuvre de programmes efficaces s’appuyant sur l’Initiative d’éducation de Charlevoix mise en œuvre par le Canada, l’amplification des voix locales, l’engagement diplomatique, ainsi que l’amélioration de la qualité, de la disponibilité et de l’utilisation des données pour guider les efforts et assurer l’efficacité.

Cette approche novatrice et inclusive comprend également un appel de notes conceptuelles qui sera lancé prochainement et qui réunira des organisations canadiennes et des acteurs locaux en Afrique subsaharienne. Cette initiative aura pour but de promouvoir le changement et de recueillir des données sur les meilleures façons de répondre aux besoins en matière d’éducation des enfants et des jeunes réfugiés et déplacés, en particulier les filles.

La ministre Gould a fait ces annonces lors d’un lancement en ligne, auquel ont participé des membres du Conseil d’éducation des réfugiés, des jeunes et le joueur de soccer professionnel canadien Alphonso Davies, qui a été réfugié et qui est maintenant un Sympathisant de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. Au lancement, les participants ont raconté leur histoire de déplacement forcé et ont parlé de leur passion pour l’éducation.

Citations

« Nous allons écouter les conseils des réfugiés et des personnes déplacées de force, en tirer des enseignements et agir en conséquence, ce qui nous permettra d’augmenter les capacités locales et explorer des façons nouvelles et diverses de programmer et de dispenser l’éducation. La campagne Ensemble pour l’apprentissage renforcera les partenariats et unira les acteurs mondiaux, les gouvernements nationaux, les collectivités et les jeunes afin de stimuler le changement mondial. Ensemble, nous veillerons à ne pas perdre les acquis durement acquis en matière d’éducation et à ce que l’avenir de tous les enfants et de tous les jeunes soit pleins d’espoir. »

- Karina Gould, ministre du Développement international

« Mon rêve a été d’améliorer l’identité, l’image et la réputation des réfugiés, de devenir un modèle pour les jeunes femmes et de défendre les autres enfants et jeunes déplacés de force qui n’ont pas de tribune pour faire entendre leur voix. J’ai déjà réalisé certaines de ces ambitions, et je me réjouis de pouvoir me servir de mon rôle au sein du Conseil pour aider encore plus de réfugiés à réaliser leur plein potentiel par l’éducation. »

- Foni Joyce Vuni, travailleur communautaire et activiste pour la jeunesse, membre du Conseil d’éducation des réfugiés 

« L’importance de l’éducation pour les réfugiés et les personnes déplacées, d’avoir une voix et d’être inclus pour trouver les solutions à leurs propres problèmes est quelque chose que j’ai appris de première main, en tant que réfugié du Soudan du Sud qui a été élevé en Ouganda. Cette expérience de marginalisation m’a incité à devenir membre du Conseil d’éducation des réfugiés. Je crois qu’il est important pour les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays de recevoir une éducation de qualité, mais aussi d’avoir l’espace nécessaire pour exprimer leurs propres besoins. En intégrant l’expertise des réfugiés, le Canada peut montrer l’exemple à d’autres pays donateurs. »

- Malual Bol Kiir, leader et défenseur des réfugiés, membre du Conseil de l’éducation des réfugiés

« Le nouveau Conseil pour l’éducation des réfugiés offrira aux jeunes déplacés un nouveau moyen de faire entendre leur voix et de partager leurs expériences afin de guider l’élaboration des politiques, et plus particulièrement, il veillera à ce que les adolescentes et les jeunes femmes puissent raconter leur histoire. En collaboration avec les autres membres du Groupe de travail sur la politique canadienne en matière d’éducation internationale, nous nous réjouissons de travailler avec les membres du Conseil et d’apprendre d’eux, afin de pouvoir soutenir les engagements du gouvernement du Canada pour relever les défis de la crise mondiale croissante des déplacements des populations. Ensemble, nous pouvons contribuer à faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons puissent réaliser leur énorme potentiel grâce à un accès égal à une éducation de qualité et à une véritable représentation dans les décisions qui les concernent. »

- Michael Messenger, président et directeur général, Vision Mondiale Canada

Faits en bref

  • Environ 3,7 millions d’enfants réfugiés ne fréquentent pas l’école, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.

  • Les filles sont 2,5 fois plus susceptibles de ne pas fréquenter l’école si elles vivent dans des pays touchés par des conflits. Pour dix garçons réfugiés inscrits dans une école au niveau secondaire, il n’y a que sept filles réfugiées.

  • Le Conseil de l’éducation des réfugiés a été créé en partenariat avec le Groupe de travail sur la politique canadienne en matière d’éducation internationale (CIEPWG), un réseau de partenaires œuvrant dans les domaines du développement, de l’aide humanitaire et de la défense des droits qui s’efforcent de faire progresser les politiques et les programmes d’éducation mondiale pour les enfants et les jeunes les plus vulnérables du monde. Le Conseil sera présidé par Vision Mondiale Canada.

  • Le CIEPWG est composé des organisations canadiennes suivantes : Canadian Feed the Children, la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, Children Believe, CODE, Global Citizen, Grandmothers Advocacy Network, ONE Canada, Plan International Canada, Résultats Canada, Right to Play, Aide à l’enfance Canada, SOS Villages d’Enfants Canada, War Child Canada, UNICEF Canada, Vision Mondiale Canada et Entraide universitaire mondiale du Canada.  Le réseau est coprésidé par Right to Play et UNICEF Canada.

  • Lorsque le Canada a présidé le G7 en 2018, au Sommet de Charlevoix, il a mobilisé un investissement historique de près de 3,8 milliards de dollars. Ce montant incluait un soutien financier du Canada de 400 millions de dollars, pour l’éducation des femmes et des filles en situation de crise et de conflit.

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