À quoi sert la philanthropie ?

Richesse privée, action publique ou mobilisation citoyenne

Les riches ont depuis toujours légitimé leur situation en faisant preuve de générosité. Mais l’invention de la philanthropie, au XVIIIe siècle, s’accompagne de l’émergence d’une pensée tournée vers l’essor de l’économie privée, le progrès par la science et la domination politique de la bourgeoisie. Au XIXe et au XXe siècle, chaque fois que les grandes fortunes se sont multipliées sans frein, la philanthropie s’est développée dans un double mouvement de justification des inégalités et de traitement privé de la question sociale.

Didier Minot s’interroge sur les dangers de la toute-puissance du philanthro-capitalisme. Il réaffirme, dans un contexte de crise sociale et environnementale, la nécessité de l’action publique et de la prise en compte des mobilisations climatiques et sociales. Il décrit l’action des fondations alternatives qui, malgré des moyens limités, apportent un appui déterminant à ces forces émergentes et contribuent ainsi à la construction d’une alternative globale.

Voir aussi la vidéo « Philanthropie : le capital se fout de la charité » #DATAGUEULE 93

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Presse

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« Nul doute qu’il sera l’ouvrage de référence et de réflexion, utile et incontournable, sur les fondations, leur rôle et leur place dans notre société » : lire la chronique de Louis Saisi.

« L’imposture du mécenat des riches » : lire l’article dans L’Humanité.

« Les philanthropes modernes : des influenceurs » : écouter Didier Minot dans l’émission Éco d’ici et d’ailleurs sur RFI.

« La philanthropie comme instrument de domination » : lire la recension de Jacques des Courtils dans La lettre de l’économie sociale.

« La duperie de la philanthropie » : lire la recension de Jacques Trémintin dans la revue Lien social (n°1303).

« Hold-up sur l’ESS ? » : lire l’article de Michel Lulek dans Association mode d’emploi.